Bon vent à toi Dom…

Journal de bord
Ciao Dom…

Les marins sont nomades, et croisent de nombreuses personnes. 

Certains laissent une trace indélébile et sont des repères, quasi, géographiques. Des phares bienveillants.

Lors de nos pérégrinations Caribéennes, nous faisions régulièrement escale à Carriacou, à Tyrell Bay. En rentrant dans l’antre familière, nous repérions toujours en premier SeaRose, l’atelier flottant de Dominique, qui soudait là de l’alu, et qui avait réussi à faire de son lieu insolite, un véritable lieu social où tous venaient causer, échanger des plans, se rencontrer. Avec Dom, ses cheveux ébouriffés, fidèle au poste, force tranquille et rassurante. 

A ceux et celles qui nous lisent et qui ont partagé un bout de navigation avec nous dans les eaux grenadines, vous avez sans doute passé au moins une soirée chez Dom et Geneviève, qui ne manquaient jamais de nous inviter à partager un bout de gras, « amenez votre équipage! », et tous revenaient le coeur rempli des échanges avec ces deux là.

Dom, une des dernières fois où nous t’avions vu, tu nous avais crié depuis ton atelier « la prochaine fois je ne veux plus vous voir avec Leenan Head ! », nous t’avions écouté et nous étions venu te présenter Kanaga avant de franchir la porte du Pacifique, l’occasion de nouveaux beaux moments partagés avec toi, Geneviève et la clique de Carriacou…

Les eaux où tu navigues désormais nous sont inaccessibles, mais c’est sûr que lors de notre prochain passage, car on revient toujours à Tyrell Bay, tu nous manqueras.

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Va’a’ ttitude …
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Quelques pas de danse…
  • Merci pour cette triste nouvelle que nous apprenons grâce à vous,via Olivier
    Geneviève, dom et Michel sont des amis de longue date rencontrés lors de nos premières pérégrinations tropicales avec notre romanée « cuculi » en 1987…
    C’est dur de perdre un ami tellement généreux et constant ..
    On devait passer les revoir en février dernier…mais..covid!
    Denis et Marie Grasset

  • Coucou les kanaguiens,
    Le temps d’une soirée et d’une visite de son atelier suffisait à percevoir sa grande gentillesse. Jusque Quimper on parlait de lui et son ingéniosité : Lucas, à l’époque en école de chaudronnerie, avait montré les photos de son atelier flottant à ses professeurs !
    Comme dirait Trintignant : « ne pleure pas celui que tu as perdu, réjouis toi de l’avoir connu ».
    Je pense bien à vous.
    Je vous embrasse.
    Manette

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