The American way of Sail

Journal de bord
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Rassurez-vous ceci n’est pas Kanaga, mais le Sapona, une épave faite du même bois (enfin…du même béton!)

Depuis notre dernière missive, Kanaga a navigué à moins de 50 milles de la Floride en abordant deux îles : Bimini et Gran Bahama. C’est la fin du voyage pour les Bernards qui viennent de débarquer sur cette dernière, dans un décor de série américaine.

Les deux dernières épaves qui étaient au programme des Bernards se situent à Bimini : le BImini Barge et le Sapona. Pendant que les palmipèdes passaient celles-ci au crible de leurs objectifs, nous en avons profité pour observer ce qui se passait en surface.

Bimini est une île réputée et très touristique. Viennent d’abord les passionnés de pêche au gros. C’est ici qu’Ernest Hemingway à écrit le vieil homme et la mer, après deux séjours estivaux passés à la fin des années 1930. A l’époque les thons péchés pouvaient peser jusqu’à 900kg. Les poissons débarqués lors de notre passage à Alice Town étaient loin d’être aussi impressionnants. Les bateaux de pêche sont de véritables yachts à trois étages, bardés de cannes aux moulinets dorés. Autant dire qu’avec ses lignes à thon terminées par des poulpes plastiques roses à paillettes, Kanaga ne fait pas le poids. D’ailleurs même les poissons ne se sont pas fait avoir ces derniers temps. Eux aussi ont des goûts de luxe.

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Toujours un peu plus haut pour repérer LE poisson
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Et une assise confortable pour. le hisser à bord…

Sur les pontons, les gamins s’amusent à nourrir les requins du port. Le plus beau que nous ayons vu était un nourrice qui devait bien mesurer 4m…Belle bête.

Viennent ensuite les plongeurs amateurs de sensations fortes : possibilité de plonger avec des requins marteaux ou bouledogues protégés par une cage (le plongeur hein, pas les squales), épaves à explorer etc. Puis, enfin les américains qui d’un coup de motor-yacht quittent la Floride pour se délecter des eaux cristallines des nombreux îlots de Bimini et profiter du week-end. C’est ainsi que l’épave du Sapona de laquelle nous avons pu profiter seuls au petit matin est assaillie trois heures plus tard par des flamands roses gonflables et autres cygnes et devient vite un plongeoir « fun » pour les baigneurs.

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Des motor-yacht en week-end sur une île déserte à 100 L d’essence de Miami…
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Le Sapona et son flamand rose pour être dans l’ambiance rajouter de la bonne musique de boîte…

Les « Inexplored Bahamas » du sud qui nous on tant fait rêver nous paraissent bien loin…Kanaga n’a pas vraiment l’habitude de trainer sa quille sur ces sites recherchant plutôt les lieux sauvages. Ceci étant, continuons l’expérience de l’American Way of Sail – nous n’avons guère le choix car les vents nous acculent désormais dans le Nord de l’archipel et la dernière étape sera donc Grand Bahama. Les épaves sont filmées, la  mission accomplie.

Nous parcourons 60 milles vers le Nord pour nous arrêter à West End Point, à l’ouest de cette nouvelle île comme son nom l’indique. Un très bon abri, tout du moins à condition d’aller à la marina, laquelle semble tout droit sortie d’un magazine et où il faut payer le prix fort – 140 dollars pour la nuit. Mais qu’est qu’on fait là ?!! Le temps que les Bernards rincent et replient tout leur matériel et que l’on remette le bateau au clair nous nous mettons au mouillage face au port dans un abri qui nous semble précaire mais tolérable car pas de vent. Les palmipèdes se délestent de quelques kilos de plombs qui rentreront à la voile mais repartent chargés de centaines de Giga-octets de belles images – heureusement pour eux, un kilo-octet ne pèse pas le poids d’un kilo-gramme !

La dernière nuit, après plusieurs heures d’orage, vers 3h du matin on entend un bruit sourd qui enveloppe toute la coque du Kanaga. On touche le fond…Dans une des rafales l’ancre a dérapé sur le platier calcaire, Kanaga a reculé de quelques mètres, suffisamment pour qu’il n’y ait plus assez d’eau à marée basse. Vingt minutes plus tard, la marée remonte et l’angoisse s’estompe. Le lendemain matin, jour du débarquement des Bernards, nous n’aurons d’autre choix que de débarquer tout le monde en 5 minutes à quai, la marina affichant complet. Une histoire qui se termine un peu en queue de palme.

Nous voilà donc trois à bord, sans possibilité d’abri ni à la marina, ni au mouillage, et sans possibilité de repli. Casse-tête. Nous mettons les voiles et réfléchissons, au large . Nous filons vers Freeport, capitale de l’île sans trop savoir où nous rendre ne pouvant mouiller devant la côte. Nous négocions une place pour la nuit dans un chantier-naval où des gens adorables nous accueillent. Une première belle rencontre : un roumain chef mécanicien qui travaille ici nous raconte sa vie et son exil aux USA depuis 30 ans. Une Amérique qui a beaucoup changé et où il souffre d’être dans un état policé…mais pour autant il ne veut pas rentrer en Roumanie. Lui, ce qu’il aime c’est la vie en mer, libre, où il était à fond dans une vie associant boulot et esprit d’équipage. Il a navigué des années sur des cargos et a adoré cette double-vie alternant temps de mer et entre-deux une vie à terre pleine puisque remplie de temps, sans courir. L’homme m’a fait monter les larmes aux yeux.

Ne pouvant pas rester là, les gars du chantier nous conseillent un mouillage au coeur d’une lagune de luxe. Nous nous y rendons mais assez vite, cela nous surprend peu, on nous demande gentiment de trouver une place dans l’une des marinas, toutes alignées sur les tarifs de West End Point…Mais où sont les Teach, les Morgan, Lafitte et autres pirates ? C’est business land ici, au-secours !!

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Puis, comme si quelqu’un avait entendu nos hurlements intérieurs, deux autres belles rencontres surviennent. Le directeur technique du chantier qui vient jusqu’à nous, s’assurer que tout va bien et nous confirme que l’on a parfaitement le droit de mouiller là. Un peu d’humanité, nous voilà rassurer nous ne sommes pas juste un portefeuille sur coque. Puis quelques heures plus tard, un voilier d’acier nous fait signe : Pirates Lady. Il se dirige vers le fond de la lagune. Nous allons à leur rencontre en annexe, Thomas et Julia, le couple qui bosse et vit à bord nous accueille chaleureusement. Lui fabrique des cigarettes ici et le reste de l’année ils font du charter-plongée, . Ils ont une place sur sur un dock privé au pied d’une villa et le proprio est ok pour accueillir Kanaga…Ils seraient ravis d’avoir des voisins pour échanger quelques idées !

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Un cargo à voile comme on les aime, Pirates Lady

Le décor est trop propre, trop factice par rapport à ce qui nous plaît, mais ce petit bout de quai là, a l’air fort sympathique et sera parfait pour préparer Kanaga. Car oui, mine de rien, dans une semaine, de nouveaux équipiers embarquent et Kanaga va pouvoir de nouveau respirer l’air du large en mettant les voiles vers…les Açores !

A suivre…

Où il est question de sueurs, chaudes, froides et de quelques types de savons

Journal de bord
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Une île volante dans l’archipel des Berry

Le Curtiss 46 ? C’est fait. Le Willaurie ? C’est fait. Le Ray of Hope ? C’est fait. Sur les 5 épaves repérées par les Bernards, petit nom désormais acquis pour parler des palmipèdes à caméras du bord, 3 ont donc été filmées sous toutes leurs tôles. Après avoir une nouvelle fois risqué sa coquille dans des conditions météo complexes, Kanaga a enfin pu bénéficier d’une fenêtre ouverte vers Bimini pour les 15 derniers jours de la mission du « Syndrome du Bernard l’Hermite ». 

Ray of Hope…lueur d’espoir ? Quand nous nous y rendons les cieux sont gris mais semblent effectivement apaisés. L’épave, située à moins de 20 milles de Nassau, sur l’île de New Providence, est une star locale. C’est l’un des sites préférés de « Stuart Cove », centre de plongée local mondialement connu spécialisé en tournages de films et séries (Flipper, James Bond…) qui a investi tout le sud subaquatique de l’île. Et pour cause. Tremper les palmes ici revient à garantir de nager avec des requins. Effectivement, quand Kanaga y fait halte, avant même de plonger, nous observons une petite dizaine de squales nageant en contrebas. Sous l’eau on identifiera des gris de récifs, des nourrices et des citrons.

Gang de requins
Un gang de requins qui se promène sous les objectifs des Bernards.
Banc de Silversides
Nuée argentée au cul du Ray of Hope
Mérou
Un mérou de Nassau…notez qu’à Bimini, il s’appelle toujours Mérou de Nassau

Qui était là en premier, l’épave coulée ou les requins ? Allez savoir. Toujours est-il qu’ils y restent car Stuart Cove pratique le Shark Feeding pour que chaque homo palmipède puisse profiter du spectacle. La ronde des grands poissons est superbe, il est vrai…mais la magie de la rencontre  est quelques peu spoliée ici. Les grenouilles embouteillées du bord retiendrons avec plus d’émotions le banc argenté de « silver sides fish » qui se meut à l’arrière de l’épave ou la conversation en tête à tête avec un beau mérou de Nassau pour Typhaine.

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Le calme avant les grains…

 

Le ciel change, et il nous reste une petite demi-journée pour refaire une plongée sur le Willaurie, non loin de là après quoi, notre routeur préféré nous conseille de nous mettre à l’abri. La consigne est claire : tout le monde doit être à bord à midi. Pour se rendre sur site, les 4 Bernards prennent l’annexe. Il fait encore relativement beau. Léo est en surface à la sécu, pendant que les trois autres plongent. Il voit le ciel changer…tout comme nous à bord du Kanaga. Mais lorsque l’on évolue dans les profondeurs l’on est protégé des maux de la surface et de ses rabat-joie qui sont à cheval sur les horaires. À bord de l’annexe et du Kanaga on commence à stresser voyant les premiers grains arriver et les heures défiler. L’abri n’est plus sûr, Kanaga a le cul vers la terre et la houle commence à rentrer dans la baie. Il faut dégager…et vite mais pas sans l’annexe et ses grenouilles perdues dans le grand rien ! Finalement les Bernards émergeront et Armel réussira à les ramener à bord malgré la pluie battante qui prive le navigateur de toute visibilité. On appareille dans la foulée sous des trombes d’eau entre tonnerre et éclairs. Bonne frousse collective. Et un gros savon de la part du capt’ain -presque aussi fort que le tonnerre. Ça arrive, ça fait aussi partie de la vie du bord. Une heure plus tard, le vent a été mangé par le grain, la mer est d’huile et on assiste à une chasse de carangues, avec des puffins autour qui pêchent aussi leur dû. Trois heures plus tard nous sommes à Nassau, à l’abri, avec le ciel qui se déchire de nouveau. Jamais été aussi contents de voir Paradise Island depuis le début de l’histoire !

Puis enfin, la météo nous sourit. Nous pouvons quitter New Providence où nous retiendrons que les gens sont adorables -comme tous les Bahaméens croisés jusque là- mais le tourisme grossier.

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A l’ombre du Kanaga, qu’il fait bon barboter…
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Mama Rhoda Rock…dans l’archipel des Berry

Kanaga se concocte une escale plus sauvage dans l’archipel des Berry, 40 milles aux nord-ouest de New Providence. Un premier mouillage au pied d’un phare abandonné, avec une eau translucide permettra de se dégourdir les palmes, juste pour le plaisir. La nouvelle météo nous annonce 3 jours de pétole. Effectivement, la mer est un miroir et les îles volantes. Nul besoin de se mouiller pour plonger, on voit ici les poissons par transparence depuis le pont, comme dans un aquarium. Mais la ploufette est trop tentante car pour le coup il fait chaud, très chaud, très très chaud. Le matin l’eau est turquoise pour se teinter de vert dans l’après-midi où elle se charge de plancton. Le thermomètre indique sa température : 31°C. La couche superficielle est irisée, comme au dessus-des flammes d’un foyer.

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Résilience…la vie récifale reprend ses droits

Ici un immense récif corallien est accessible facilement en apnée. Il a subi les dommages de Mathew, un cyclone qui a sévi dans la région en 2016 mais il est en pleine résilience. Sur les sculptures calcaires sans vies laissées par les coraux cornes d’élan, de nouveaux polypes s’installent et celles-ci reprennent vie. Et si les reefs ne foisonnent pas encore de couleurs, en revanche, les poissons qui élisent domicile ici sont nombreux et nous en prenons plein la vue. Nous nageons dans le dédale de ces coraux renaissants, observant ses multiples hôtes et nous sommes nous mêmes observés, jouant à cache-cache dans ce labyrinthe. Par petits fonds, la lumière rejoint la partie et sublime la scène. Et puis arrive l’acteur principal, celui que l’on n’attendait pas ici, un requin nourrice de deux bons mètres, seule la curiosité l’aura appâté. Il s’approche de près, très près, très très près – Armel aura presque eu le temps de compter ses dents- faisant comprendre majestueusement qu’ici, nous sommes chez lui, et la magie opère, assurément.
Les Bernards-grenouilles passeront ces jours-ci plus de dix heures sous l’eau à profiter du spectacle offert ici.

A suivre…

Paradise Island ?

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Vue sur Kanaga depuis une île déserte…

Le syndrome du Bernard l’Hermite c’est parfois explorer, rentrer dans sa coquille parce qu’il ne fait pas bon mettre les pinces dehors, puis ressortir quand les conditions sont plus clémentes. C’est exactement ce que fait Kanaga depuis 15 jours, un jeu du chat et de la souris avec les éléments. L’occasion de côtoyer quelques paradis.

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Un ciel plombé…
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Une mer gris anthracite…

Ah, une croisière aux Bahamas, le rêve. Les eaux turquoises avec une visibilité de 30m pour ceux qui y tremperaient les palmes, une foultitude de poissons colorés. Tout ceci est vrai, les Bahamas ressemblent à ce tableau là. Mais ! Les Bahamas ça peut être aussi un ciel sombre et plombé qui coiffe une mer gris anthracite et la température extérieure qui en quelques minutes vous glace…de l’intérieur. C’est alors symptomatique d’une « OT » comme l’annonce froidement le jargon météorologique. Une « OT », soit une onde tropicale. Le risque alors est que l’ « OT » devienne une dépression tropicale… Dans ce cas là, l’équipage raisonnable cherche un abri pour son canot et ses occupants. Pour sa coquille.

Plantons donc maintenant le décor local : des îles avec des plages de sable blanc étendues sur des centaine de milles, des montagnes infranchissables à l’échelle d’un Bernard l’Hermite de la taille d’un bigorneau, soit une dizaine de mètres d’altitude pour les plus hautes, le tout entourées de récifs qui font le bonheur de ceux qui ont plaisir à barboter sous l’eau. Des sites sublimes, mais qui offrent généralement peu d’abris. On comprend mieux pourquoi l’archipel compterait plus de 6000 épaves…Alors il est où l’abri ? Les poissons peuvent se planquer sur ces rafiots coulés,  véritables reefs artificiels, mais le Kanaga, peu enclin à la plongée sous-marine, où doit-il aller dans ce cas là ?

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Paradise Island ?

L’une des épaves intéressants nos Bernard cinéastes au passage de cette première perturbation étant située à l’Ouest de l’île de New Providence, l’abri le plus sûr est Nassau, la capitale. En entrant dans le port, le marin, d’abord soulagé d’être en lieu sûr, remarquera ensuite les paquebots géants. On en a vu jusqu’à cinq amarrés côte à côte. Ils font face à une partie de ville postiche trop propre. Le port est protégé par une île baptisée « Paradise Island ». Un concentré d’hôtels de luxe, parcs de loisirs, piscines qui est le deuxième employeur de l’île. Un pont permet d’accéder à ce « paradis », séparant ceux qui peuvent, et qui ont, de ceux qui n’ont pas. Sous le pont, une enfilade de cabanons bariolés où des salades de lambis sont vendues aux touristes aux heures d’affluence. Plus tard, vous y croisez de pauvres erres parfois en piteux état. Plus loin, au coeur de la ville postiche, des dizaines de magasins de souvenirs typiques made in China, des bijouteries de luxe, des magasins d’alcool et de cigares. L’histoire des Bahamas est liée à la contrebande et à la piraterie…les affaires d’aujourd’hui font dans l’ultra consommation du tourisme de masse. À chaque époque son business. Il faudra vous éloigner de quelques rues pour retrouver des échoppes sympas, des maisons à taille humaine, et une vie qui semble plus authentique. Vite, que les mauvaises ondes (tropicales) s’éloignent afin que nous puissions fuir cet étalage de non-sens, paradis des uns, enfer des autres.

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Kanaga au mouillage à Norman Cays, Exuma
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Ou…île paradisiaque ?
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Et si on vivait là les 10 prochaines années… ?
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Vue de là haut !

 

Trois jours se passent et nous pouvons enfin faire route vers les Exuma Cays, un cordon d’îles au sud de New Providence. La magie opère de nouveau. Notre objectif est d’aller vers l’épave d’un avion qui à priori serait très bien conservée. Pour Kanaga, une épave d’avion est bien plus rassurante qu’une épave de bateau, logique. La navigation reste technique puisqu’avec nos 2,4 m de tirant d’eau il faut s’assurer de ne toucher aucun récif sachant que l’on navigue sur un plateau de calcaire qui doit faire en moyenne 4 à 5m d’eau avec patates de coraux incorporées (ça c’est pour donner du piment). Nous arrivons sur site prudemment et Kanaga parvient même à se frayer une chemin dans une passe qui compte plein d’îles désertes non loin d’une mangrove claire.

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L’avion…
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…Et ses gardiens !

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C’est ici qu’est posé – sans mauvais jeu de mots- l’avion convoité, à quelques encablures d’un petit aérodrome. Les grenouilles du bord s’équipent et partent repérer l’épave, ils reviennent les yeux pétillants : elle est superbe, l’avion est magnifique (le pilote lui n’est pas du même avis). Il est vrai que son état de conservation est étonnant, l’engin a dû amerrir en douceur. De nombreux poissons, algues et coraux y ont établit domicile.

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Position acrobatique pour immortaliser l’image de notre barracuda domestique…Caché sous l’annexe.
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Notre barracuda de compagnie

Nous passerons une petite semaine dans ce bout d’île, qui aurait, à nos yeux, mérité le nom de Paradise Island. L’avion est filmé et exploré sous toutes ses coutures, nous sommes guidés par quelques sergents major peu farouches, qui tentent d’ailleurs de voler la vedette à ce Curtiss devant les caméras…Un barracuda restera sous la quille de Kanaga durant toute la durée de notre escale…pour un peu il devenait notre poisson domestique. On a versé une petite larme en le quittant.

Mais déjà il nous faut repartir vers les sites suivants à New Providence et Bimini, avec une nouvelle étape obligée à Nassau, OT oblige. Mais, cette fois ci nous avons nous aussi notre petite idée de ce que peut être une « Paradise Island » et nous pourrons y rêver tranquillement depuis notre coquille…

A suivre…